Christian Lhopital indique son attirance pour l’obscurité, pour les zones d’ombres qui communément inquiètent. Peut-être cette inclination est-elle corrélée à sa fréquentation de l’inquiétude. Encore faut-il étoffer inquiétude de sa signification : état de celle ou de celui qui bouge, qui n’est pas quiet.
Christian Lhopital produit des frictions, des embrasures, des points de passage. Ce sont des images de l’entre : entre deux états, entre deux souffles, entre deux peurs. Tout son travail relève d’une intensité mouvante, presque musicale, où le rythme remplace la forme, et où la forme devient rythme. Il s’agit d’un art de la vibration, de l’incertitude, du trouble. Et si la vie s’y manifeste, c’est précisément dans sa lutte avec ses contraires.
URDLA, partenaire de la CHAAP, classe à horaires aménagés arts plastiques du Collège des Gratte-Ciel Morice Leroux, de Villeurbanne
Le mercredi 11 juin 2025, la photographe et plasticienne Jacqueline Salmon a reçu les insignes de Chevalier de l’Ordre de la Légion d’honneur, en reconnaissance de l’ensemble de son parcours, des mains de Fabienne Buccio, Préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes à URDLA
Beaujeu et Belles Vignettes
Collège du Val d’Ardières, Beaujeu
Laura Ben Haïba
Nuances nuancées
Lycée Pierre Brossolette, Villeurbanne
Laura Ben Haïba
Samedi 22 mars restitution de L’univers des Pléiades, atelier artistique de Rémi De Chiara au Lycée La Pléiade de Pont-de-Chéruy
De janvier à avril 2025, URDLA coordonne l’Atelier itinérant mené par Emma Ben Aziza au Collège des Gratte-Ciel Morice Leroux de Villeurbanne.
Le sens est malade. Quotidiennement les actualités du monde en offre la fatigante monstration. Chaque champ de la société — le nôtre compris – est envahi d’une langue molle qui attrape une réalité façonnée pour la circulation des profits du capitalisme financier.
Polymorphie est dès lors d’évidence ; elle se feuillette dans la pratique (les media), dans les images (c’est la manière même de toute représentation) et dans l’amitié (elle en est le fondement).
Deux mois après la restitution de son Atelier itinérant à l’École élémentaire Château-Gaillard de Villeurbanne, nous nous sommes entretenus avec Robin Haas.
Du 6 octobre au 22 décembre 2023, URDLA coordonne l’Atelier itinérant mené par Robinson Haas à l’école élémentaire Château-Gaillard de Villeurbanne.
La xylogravure est la taille en épargne d’une matrice de bois. Elle est la plus ancienne des techniques de l’estampe et permettait déjà au Ve siècle en Orient, et dès le XIIIe siècle en Occident, la (re)production d’images en série et la diffusion d’informations (pieuses, politiques…) à grande échelle.
« Le Rebond du photon » de Patrice Vermeille : transferts & métamorphoses à découvrir dans Para=èle
15 classes, 401 élèves, 6 artistes associés, 45 rendez-vous : une aventure inédite au cœur de la production d’estampes
À l’occasion de La Fabrique du Nous #1: Des Voix traversées, Maxime Bondu et Simon Ripoll-Hurier dévoilent The Call, initié au début 2019 lors des recherches expérimentales Uncertainty Scenarios menées par Enough Room for Space.
« L’Inquiétude rythmique », une exposition de Valère Novarina à URDLA croise et articule plusieurs dimensions de notre histoire.
Trois nouvelles linogravures de Jérémy Liron, Pinède 1, 2 et 3 paraissent au catalogue URDLA. À découvrir dans la vente de Noël en cours jusqu’au 24 décembre inclus. La présence de la végétation, des arbres et particulièrement des pins, leur statut, tout comme celle et celui de l’architecture varient depuis qu’en 2004 j’ai initié un travail […]
[…] Que ne suis-je une pierre – me dis-je – que l’eau me polisse, que je verdisse, jaunisse que l’on m’expose dans une pièce telle l’épreuve ou l’œuvre d’un sculpteur…, une matière d’où l’utile surgit de l’inutile. Que ne suis-je une pierre pour être nostalgique de quelque chose ! Mahmoud Darwich, La Trace du papillon, Actes […]
Advenances naît de l’idée classique de la rencontre des peintres (devenus plasticiens) avec les œuvres littéraires.
Apparue à Harlem dans les années 1920, la scène Ballroom est en droit héritage de la culture urbaine notamment des battles de rue.
Samaneh Atef entre au catalogue URDLA ; elle est déjà présentée et repérée par la scène de l’art brut : son parcours l’y inscrit. À sa naissance en 1989, à Bandar Abbas, ville iranienne du détroit d’Ormuz, son pays est à l’aube de sortir de plus de dix ans de guerre avec le voisin irakien.
Extraits d’un entretien avec Anne-Lise Coste, février 2021
Une monographie consacrée à Olivier Gourvil, dont URDLA a édité les cinq premières lithographies en 2017, paraîtra en juin 2021 aux éditions Loco.
Sur la boîte qu’elle tend, à son prochain en quête de lumière, ses initiales, M. M.
Cet automne, s’ajoute ainsi au catalogue d’URDLA Aéro-toit, une grande linogravure, dans laquelle le dessin apparaît en réserve, soit en blanc sur un fond bleu.
À Marseille, les lieux où les touristes abondent en masse exhibent, avec la violence qui caractérise nos liens sociaux aujourd’hui, la présence contiguë de deux ensembles.
« Et quand tu t’es réveillé, tu faisais partie d’un monde nouveau. » Il y a un certain point de vue, dans la salle des archives d’URDLA, fenêtres ouvertes, point de vue sur la totalité de l’impasse et sur son ouverture sur la rue Francis-de-Pressensé, mettons une certaine lumière, l’après-midi du dernier jour de juin 2020, […]
Je n’ai jamais connu pareille félicité, chers amis.
La banlieue est ravissante et tous les jardins privés sont ouverts, sous les ombrages, dans le parfum de la glycine.
1 – Si nous admettons que la révolution numérique que nous vivons actuellement produira (et a déjà commencé à produire)
Privé des mers et de l’horizon, et de l’envol,
Réduit à l’espace d’une boite à chaussures.
Confinement. L’occasion de lire au long cours. Pour moi, en ce moment, relire La vérité en peinture de Derrida.
Alors que le pays vient d’apprendre la nécessité de maintenir le confinement une grande chaîne de radio publique annonce la lecture par le grand comédien André Dussollier du premier texte de Louis-Ferdinand Céline, Semmelweis
Poème sonore (???) réalisé lors d’une session Écrits/Studio et retravaillé en période de confinement.
Si les animaux invisibles sont les plus nombreux c’est parce qu’ils vivent là où l’espace est immense, là où l’espace est beaucoup plus grand que l’espace visible où nous sommes la proie de tous.
