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Grandes impressions

Un an plus tôt, Antoine Désormière, directeur du Groupe scolaire Rosa Parks, nous écrivait pour nous manifester le désir, partagé avec son équipe, d’habiller les murs de l’école, nouvellement inaugurée, d’œuvres collectives que les 401 élèves réaliseraient avec des artistes.

La Ville de Villeurbanne serait en 2022 Capitale française de la culture. L’utopie était permise. S’est réalisée, aussi, grâce aux mécénats privés du Fonds de dotation La taille de mon âme et d’Extra l’agence, grâce au soutien de l’association des parents d’élèves, et grâce à l’engagement de URDLA, depuis plusieurs années, dans la transmission de la création contemporaine à travers le prisme de l’estampe, à chacune et à chacun. Laura Ben Haïba, Rémi De Chiara, Frédéric Khodja, Jérémy Liron, Maïté Marra et Guillaume Perez : 6 artistes s’associant, avec une confiance un peu folle, à une aventure inédite, d’une ampleur exceptionnelle. 45 rendez-vous avec les 6 classes de maternelle et les 9 classes de primaire, entre janvier et avril 2022, ont abouti à la réalisation de 30 grands formats imprimés, 80 x 120 cm, qui prennent désormais place dans l’école.

Entre linogravure, taille-douce, monotypes et tampons palpitent de grandes impressions. Qu’on ait 3 ou 50 ans. Une émotion toute singulière, qui est celle de l’expérience rare, a relié chacun des acteurs du projet. Les a tous, nous a tous, un peu bousculés, décalés vers la possibilité d’un regard renouvelé sur le monde. Assurément à URDLA s’est constitué une sorte de laboratoire de ce que peut être l’éducation artistique et culturelle, embrassant là huit ans de vie, ce chemin de la petite section au CM2, tout un groupe scolaire dont les classes, les couloirs, les espaces partagés, bruissent désormais avec ce dénominateur commun.

À chacun d’entre nous, la responsabilité de poursuivre.

Blandine Devers

 

 

Accompagné par les artistes et les médiateurs de URDLA, chacun des 401 élèves du Groupe Scolaire Rosa Parks a ainsi pu découvrir les techniques traditionnelles de l’estampe, assimilant par là-même cet héritage historico-culturel qui est au fondement même de l’identité de l’association ; tandis que les temps de pratiques artistiques leur ont permis d’investir un rapport plus sensible à l’image, une temporalité créative et créatrice au rebours de l’ère numérique et de sa prolifération iconographique.

Sur les murs de l’école, ces œuvres, cristallisations de ces instants de transmission et de création, côtoient des estampes, sélectionnées, à partir du catalogue URDLA, par l’équipe pédagogique.  Parfait parachèvement de ces grandes impressions : leur vernissage, le 30 juin 2022, en présence des partenaires, des élèves, de leurs parents, leurs professeurs, des artistes et médiateurs de URDLA, et la remise à chaque élève d’une édition, symbole matériel de cette transmission et ferment à la réminiscence de cette expérience émotionnelle, artistique et culturelle exceptionnelle.

Mais sans doute ceux qui en parleront le mieux sont les créateurs mêmes de ces œuvres : les artistes, les élèves et leurs professeurs – dont les propos ont été recueillis, par Audiovisit, dans cet audioguide que nous vous proposons d’écouter.

Figurant chacun au catalogue URDLA, les artistes engagés dans le projet ont tous, outre leur pratique plastique, une grande expérience de la transmission et de la direction artistique de projets à destination des publics, notamment scolaires. URDLA collabore depuis plusieurs années avec eux dans le cadre de l’éducation artistique et culturelle.

Laura Ben Haïba, née en 1986 à Villeurbanne
Diplômée de l’ESAD de Saint-Étienne, Laura Ben Haïba intègre à son travail artistique une approche scientifique en s’intéressant à de multiples domaines des sciences naturelles ou techniques.

Rémi De Chiara, né en 1987 à Annemasse
Le travail de Rémi De Chiara est influencé par les traces de l’homme, notamment celles laissées sur les sols depuis la révolution industrielle. Il traite donc de la géologie, et surtout de l’anthropocène, c’est-à-dire de la marque, visible, laissée par la vie de l’homme sur la Terre (changements de climats, perte de biodiversité…).

À URDLA, Laura Ben Haïba et Rémi De Chiara réalisent notamment les expositions 202 432 kilomètres en 2018 et Grand Tourisme en 2019.

Frédéric Khodja, né en 1964 à Toulouse
En 2016, à l’occasion de son exposition Histoires de faire confiance aux images à URDLA, Frédéric Khodja questionnait le rapport que l’on entretient aux images et, ce faisant, le lien entre un dessin et une idée. Ainsi, s’intéresse-t-il aux manifestations picturales, aux signes plastiques et dans le même temps aux témoins de pensées. En proposant six estampes, de six formats différents, Frédéric Khodja déconstruisait un ensemble en fragments de perceptions, comme les souvenirs d’un temps révolu le sont.

Jérémy Liron, né en 1980 à Marseille
Diplômé de l’École des beaux-arts de Paris, agrégé en arts plastiques, Jérémy Liron a mené de front plusieurs années une carrière d’artiste, d’écrivain et d’enseignant. « Mon travail n’a rien de documentaire, même s’il donne parfois à reconnaître des lieux, des architectures identifiées (…). Il s’agit de regard, du travail du regard. De ce que ça fait bouger en soi ou de ce que ça éveille dans la mémoire du corps. (…) On pourrait parler de danse immobile des choses. (…) C’est là, ça retient le regard et reconfigure un instant tout notre paysage mental (…). »

Maïté Marra, née en 1992 à Vénissieux
Après un apprentissage de la photographie au Canada, Maïté Marra intègre les Beaux-Arts de Lyon dont elle sera diplômée. Au cours de son cursus, elle effectue une césure de quelques mois pour se former à la céramique à l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. Elle est ensuite accueillie en résidence à la Villa Médicis à Rome où elle présente les prémices de son travail avec l’objet scanner. À URDLA, de l’automne 2020 au printemps 2021, elle interroge la fabrique singulière d’un nous sur le fil de la parade amoureuse à partir notamment de la figure érigée par le cinéma hollywoodien de Cary Grant, à l’occasion de son exposition DURGENCE LAMOUR.

Guillaume Perez, né en 1979 à Lyon
Diplômé de l’ENSBA de Lyon, Guillaume Perez poursuit, outre son travail d’édition, une oeuvre autour du minimalisme et de l’abstraction. Les notions de présence et antériorité sont essentielles dans ses productions picturales. Les matériaux qu’il récupère, ponce, lave ou peint prennent une place dominante et s’inscrivent dans un espace, l’in-situ revêtant un rôle crucial. Les jeux de volumes, géométries et le monochrome sont également au centre de sa démarche. En 2016, il est édité par URDLA et y réalise l’exposition Doppelgänger avec Alex Chevalier.

 

 

       

Année scolaire 2021- 2022

URLDA
Groupe Scolaire Rosa Parks

Laura Ben Haïba, Rémi De Chiara, Frédéric Khodja, Jérémy Liron, Maïté Marra et Guillaume Perez

le jeudi 30 juin 2022 à 17 heures 30

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