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Qu’est-ce qu’un burin de gravure ?

Définition, techniques et histoire du burin de gravure

Le burin est l’outil du ciseleur. Il fut le premier outil du graveur en taille-douce. Buriner consiste à pousser un carrelet d’acier biseauté sur une plaque de cuivre pour en détacher un copeau. Le geste du buriniste est dit « de la main au cœur ». Dans cette position, tous les muscles composent avec leurs antagonistes, modérant ainsi les risques de dérapages catastrophiques dans les virages.

La main qui tient le burin contrôle la pression et l’attitude de l’outil. L’autre main fait pivoter la plaque, souvent posée sur une surface convexe pour faciliter cette rotation. Ces gestes composés excluent la gesticulation et le griffonnage. Ils privilégient les sillons parallèles.

Le burin, certes, détache un copeau avec une précision telle qu’il peut s’attaquer au Jugement dernier sur un timbre-poste. Mais, brut de ciselure, il est encore inutilisable. Les bords du sillon présentent des aspérités, les « barbes », car le métal a été repoussé par l’outil.
Ces barbes enfument l’impression en taille-douce. Il faut donc « ébarber ». Cette opération n’a rien d’une partie de plaisir car elle peut rayer le métal. Les barbes doivent être rasées comme les poils d’une barbe masculine, sans écorcher la peau. L’ « ébarboir » est une tige ogivale à trois pans, emmanchée et parfaitement aiguisée. L’un de ces pans est au contact de la plaque et doit faucher les barbes au plus près de la pointe mais sans jamais toucher de la pointe.

A la charnière des XV e et XVI e siècles, Albrecht Dürer ou Lucas de Leyde ont conduit cette technique vers des sommets. Moins d’un siècle plus tard, le burin d’interprétation s’imposait comme indépassable par le système de la « taille rangée », illustré par Audran, Robert Nanteuil ou Edelinck.

 

Auteur : Patrice Vermeille

 

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