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Qu’est-ce que le bois de fil ?

Définition

La gravure en bois de fil, dite aussi « xylographie », est la technique la plus ancienne et la plus classique de gravure en taille d’épargne. Une planche sciée dans le sens de la fibre présente des veines, c’est-à-dire une alternance de zones dures et tendres qui peuvent faire dévier l’outil chargé d’arracher un copeau.

 

Techniques et évolutions

Ce bras-le-corps avec les incertitudes du matériau fut recherché par certains peintres expressionnistes allemands pour lesquels archaïsme signifiait rupture et renouveau. Mais, depuis la nuit des temps, les graveurs de métier ont voulu surmonter cet obstacle. D’abord en choisissant des essences plus faciles à travailler, comme le poirier, mais surtout en attaquant la planche avec un outil acéré, le canif. Cependant, le canif n’enlève aucune matière. Voici donc la procédure suivie par un graveur en bois de fil.

Le trait et l’à-plat, considérés l’un et l’autre comme des surfaces, sont détourés par le canif dont la lame est un peu inclinée vers l’extérieur de la zone à épargner. Ce premier sillon s’appelle la « taille ». Un second sillon, parallèle au premier, à l’extérieur de la zone à épargner, est tracé avec la lame inclinée dans l’autre sens de manière à détacher un copeau de section en V lorsqu’il rejoint la taille. Ce second sillon s’appelle la « contretaille ». Les blancs sont ensuite « champlevés » avec différentes échoppes. Cette action d’évidement, par nature discontinue, détruirait la continuité du tracé. Mais le sillon en V dispense le graveur de rejoindre la taille.

Au XIX ème siècle, les graveurs en bois de fil durent affronter des épreuves contre nature, comme les hachures croisées (vous remarquerez qu’il n’y en a presque jamais dans les bois gravés d’après Dürer). Il faut alors évider les zones blanches entre les croisements. Faire quatre tailles pour chaque blanc détruirait la continuité de la ligne épargnée. Pour y remédier, les graveurs exécutent deux tailles continues pour chaque ligne épargnée. Seules les contretailles sont discontinues. Les croisements entre les tailles sont invisibles à l’impression puisque aucune matière n’est détachée à ces endroits.

Les gravures sur bois chinoises et japonaises sont exécutées en bois de fil comme en Occident. Mais le dispositif d’impression et la conception même de cette impression sont totalement originaux.

 

Auteur : Patrice Vermeille

 

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