Sa trame principale : l’Univers, toile composée de milliards de facettes dont il cherche à montrer des fragments à travers des expériences visuelles, sonores et spatiales… Le net, la toile d’araignée, la Toile d’Indra, les pensées en arborescence. La toile est une forme de complexité plurielle et d’unité à la fois, une myriade d’éléments à priori indépendants, mais de même nature, fragments liés par un fil ténu, quasi invisible. Il plante des graines qui racinent discrètement et lentement sous terre et qui germeront, peut-être avec le temps, peut-être même après sa mort.
Rob Mazurek est en voyage constant, en recherche et propose des ouvertures. Plus qu’il n’affirme, il pose des questions, montre des pistes, des axes, conditionnés par les expériences qu’il propose. Il fournit un véhicule au spectateur-voyageur. Il le provoque tout en lui proposant un cadre lui permettant de repousser les limites de sa propre conception.
Dans ces questionnements sur l’univers et la place, le rôle de l’homme dans ce vaste ensemble, il admet cette idée que l’on ne fait finalement que poser des question auxquelles on n’a pas/il n’y a pas de réponse. Il accepte de ne pas comprendre une idée et de l’utiliser telle quelle.
En 2017, URDLA lui consacre une exposition monographiques, Constellation Scores.