- Technique : Eau-forte et roulette
- Dimensions : 55 x 76 cm
- Tirages : 16 exemplaires, numérotés et signés
- Papier : vélin de Rives
- Année : 2020
- Documents : Facture et certificat d’authenticité
valeur : 450.– €
Expédition dans la semainecadre non fourni
Galerie de l’artiste
Maïté Marra
Après un apprentissage de la photographie au Canada, aux côtés de Jean-François Bérubé, et une année en classe préparatoire publique à Beaune, elle intègre les Beaux-Arts de Lyon dont elle sera diplômée. Au cours de son cursus, elle effectue une césure de quelques mois pour se former à la céramique à l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. Maïté Marra est ensuite accueillie en résidence à la Villa Médicis à Rome où elle présente les prémices de son travail avec l’objet scanner : un ensemble d’images prises en contact direct avec la vitre. Maïté Marra fait également partie de l’équipe de recherche Art Contemporain et Temps de l’Histoire des Beaux Arts de Lyon.
À travers l’image, qu’elle soit film ou photographie, Maïté Marra questionne le regard et ses formes d’enregistrement. À URDLA, elle interroge la fabrique singulière d’un nous sur le fil de la parade amoureuse à partir notamment de la figure érigée par le cinéma hollywoodien de Cary Grant.
Maïté Marra invite à se saisir de la complexité et des finesses qui se dissimulent derrière les représentations archétypales. Cary Grant, issu des milieux du cirque et de la danse, n’est pas sans lien avec Polichinelle, personnage de l’improvisation, qui ne meurt jamais, qui ne cesse de renaître : corps-Janus qui rit quand il devrait pleurer, pleure quand il pourrait en rire, mange, défèque, dort… Fragmentation, éclatement, travestissement, retournements de situation, burlesque, cascades…
La flamme est aussi bien celle de la séduction que celle du rituel, à l’origine du feu qui brûlera le bonhomme carnaval, marquant ainsi la fin de la saison froide et expiant les maux de la communauté.