Mon panier

Votre panier est vide

array(29) {
  ["lastname"]=>
  NULL
  ["firstname"]=>
  NULL
  ["email"]=>
  NULL
  ["last_passwd_gen"]=>
  NULL
  ["birthday"]=>
  NULL
  ["newsletter"]=>
  NULL
  ["newsletter_date_add"]=>
  NULL
  ["ip_registration_newsletter"]=>
  NULL
  ["optin"]=>
  NULL
  ["website"]=>
  NULL
  ["company"]=>
  NULL
  ["siret"]=>
  NULL
  ["ape"]=>
  NULL
  ["outstanding_allow_amount"]=>
  int(0)
  ["max_payment_days"]=>
  int(0)
  ["note"]=>
  NULL
  ["is_guest"]=>
  int(0)
  ["id_shop"]=>
  NULL
  ["id_shop_group"]=>
  NULL
  ["id_default_group"]=>
  int(1)
  ["date_add"]=>
  NULL
  ["date_upd"]=>
  NULL
  ["reset_password_token"]=>
  NULL
  ["reset_password_validity"]=>
  NULL
  ["id"]=>
  NULL
  ["is_logged"]=>
  bool(false)
  ["gender"]=>
  array(3) {
    ["type"]=>
    NULL
    ["name"]=>
    NULL
    ["id"]=>
    NULL
  }
  ["risk"]=>
  array(4) {
    ["name"]=>
    NULL
    ["color"]=>
    NULL
    ["percent"]=>
    NULL
    ["id"]=>
    NULL
  }
  ["addresses"]=>
  array(0) {
  }
}

Connectez-vous

Créez un compte

Comment vendre ses œuvres ?

En dehors de toute considération ou débat esthétiques, l’on pourrait dire que ce qui distingue l’artiste amateur du professionnel est la vente de ses œuvres. Peu nombreux, parmi les plasticiens professionnels, sont ceux pour qui les fruits du marché de l’art suffisent à équilibrer leur vie d’un point de vue économique. Nombre d’entre eux ont une activité parallèle, parfois complémentaire, un métier que l’on pourrait dire « alimentaire ». Cependant, outre les retombées financières, vendre ses œuvres est un acte de diffusion, de professionnalisation, de reconnaissance et d’inscription dans la durée, et dans l’histoire, de sa pratique. Cet article présente différentes modalités pour entreprendre une telle circulation de son travail.

Bref historique du marché de l’art

Rappelons que le marché de l’art, ensemble des transactions portant sur les œuvres d’art, est apparu au début du XVI e siècle, alors que prédominait le modèle lié à la commande ecclésiastique ou princière. L’humanisme et le développement des cabinets de curiosité y ont contribué, avec dans un premier temps le goût pour les objets antiques et les trésors. Puis les tableaux sont à leur tour devenus objets de collection. L’apparition de la bourgeoisie a joué un rôle également. Au XVII e siècle apparaissent les salles de ventes. Plus tard, les salons à Paris contribuent au développement du marché de l’art. L’apparition des critiques d’art, garants d’une expertise, fait évoluer les pratiques. Dès la fin du XIX e siècle, des galeries se créent. Paris a été la place centrale du marché de l’art jusqu’à ce que la capitale soit détrônée par New-York dans les années soixante-dix.

Être représenté par une galerie

De même que pour un écrivain, retenir l’attention d’un éditeur est la voie la plus qualitative et opérante pour la diffusion de son œuvre, l’on ne pourra que recommander au plasticien de se mettre en quête d’une galerie afin d’entrer dans son catalogue. La galerie constituera une vitrine mais doit aussi permettre un soutien en termes de diffusion plus large du travail. Elle dispose d’un réseau de collectionneurs, avec lesquels elle entretient des liens dans la durée et renouvelés. C’est un accompagnement qui dépasse la stricte démarche du marchand d’art.

Galerie, galeristes et marchands

Le galeriste ne tient pas simplement une boutique dans laquelle il présente des produits destinés à la vente. Un galeriste, s’engage à moyen ou long terme à défendre le travail d’un artiste, à suivre son évolution à l’aider, le soutenir au long de sa carrière.
Le galeriste introduit les artistes qu’il défend dans un réseau de collectionneurs, promeut son travail auprès de critiques et d’intellectuels, soutient l’artiste pour qu’il accède à des expositions dans des centres d’art publics.
Aussi le galeriste investit financièrement dans le soutien des artistes qu’il choisit de défendre. La règle la plus commune est le partage : 50% du fruit de la vente revient à l’artiste et 50% à la galerie, après déduction des frais de production. Il est devenu très rare qu’un galeriste décide d’établir une base forfaitaire mensuelle (déterminée sur les ventes des années précédentes par exemple) qu’il verse à l’artiste lui assurant ainsi un revenu fixe…

Parfois, sans faire partie intégrante de l’équipe d’artistes représentés par une galerie, des occasions, telles que des expositions collectives, peuvent permettre à un artiste d’y présenter temporairement des œuvres et ainsi de pouvoir les vendre.
De même, dans un certain nombre de lieux de diffusion, lors d’une exposition, il sera possible que les œuvres soient à vendre. Un pourcentage sera négocié entre le diffuseur, l’artiste et le galeriste s’il y a lieu. Le mieux est d’établir un contrat qui fixe les accords définis.

Les marchands

D’autres, que nous nommerons marchands, se limitent à garder en dépôt les tableaux et les présenter à leurs clients, sans un autre travail de fonds. Tel artiste, pour des raisons qui lui appartiennent, peut choisir un marchand, plutôt qu’un galeriste. Il veillera à s’assurer au moyen d’un contrat écrit la nature de leurs échanges.

Où exposer lorsque l’on débute sa carrière artistique ?

Bien évidemment, à l’aube de son parcours artistique, à la sortie des écoles d’art par exemple – et même au cours de ses années d’études – rares seront ceux qui parviendront à retenir d’ores et déjà l’attention des galeries. Cependant, il importe de travailler dès que possible à la question de la diffusion de ses œuvres, par le biais d’expositions mais aussi de ventes.
L’on ne déconseillera pas d’envisager des lieux parallèles tels que des cafés ou des restaurants : toute occasion de se confronter aux questions de l’accrochage, et de regards qui dépassent ceux du huit-clos des écoles, est bonne à saisir. Il importera d’être exigeant cependant sur les conditions, de se montrer au clair sur ce que l’on accepte ou pas, de définir des conditions (durée, prix, remise au lieu…) et de les coucher par écrit.
Il existe par ailleurs un certain nombre d’artist-run-space c’est-à-dire des micros-lieux d’exposition gérés en propre par des artistes. Ces lieux font preuve d’une grande ouverture, d’une souplesse certaine que l’on pourrait qualifier d’audace. Il est très intéressant pour le jeune praticien de les découvrir et s’en rapprocher. Ou d’imaginer en concevoir un ! L’on renverra bien évidemment à Super F-97, créé par Laura Ben Haïba et Rémi De Chiara et que URDLA accueille depuis un an avant un départ pour d’autres horizons.
On citera aussi l’exemple des Limbes à Saint-Étienne, lieu tout à fait reconnu par les réseaux officiels, conçus et animés à l’origine par des étudiants.

Ventes d’artiste à particulier

Enfin, lorsque l’on ne travaille pas avec un galeriste, l’on peut bien évidemment vendre ses œuvres directement à des particuliers. Les ouvertures d’ateliers sous forme d’événements que l’on organisera soi-même ou qui seront organisés par un collectif sont une bonne occasion. L’on veillera à se constituer peu à peu un réseau de contacts et à communiquer en sa direction régulièrement, via des newsletters et les réseaux sociaux.

Ventes par internet

Un certain nombre de sites propose de la vente en ligne, devenant des marchands dématérialisés. Encore une fois, la plus grande prudence est de mise ; il convient de lire attentivement les contrats qui vous seront proposés, de vérifier le sérieux des sites qui vous hébergeront. Par ailleurs, le simple affichage des œuvres ne produit pas leur acquisition.

Les commissions d’acquisition

L’on travaillera aussi à se faire connaître auprès des artothèques et des FRAC qui organisent chaque année des commissions d’acquisition pour leurs collections. La constitution d’un dossier digne de ce nom, présentant sa pratique dans son ensemble sera impérative. Un site associé est de plus en plus nécessaire.

Estimer un prix de vente

Celui-ci dépendra de sa cote et de son audience, des coûts de production, du format de l’œuvre et des médiums et matériaux utilisés, de ce qui se pratique. L’on pourra demander conseils à des professionnels.

Lire aussi : Comment assurer ses oeuvres d’art ?

Retour vers le haut