Face aux fluctuations du marché financier, l’art est devenu, comme l’or ou la pierre, une valeur refuge. Bien au-delà de la pure spéculation, l’investissement dans une œuvre d’art enrichit un patrimoine, et dans le même temps, satisfait un besoin esthétique. C’est un achat réfléchi auquel se mêle la subjectivité de l’acquéreur qui va profiter de l’œuvre tant qu’elle est en sa possession.
Un bon investissement à long terme
Si le placement est rentable au sens du marché en comparaison à d’autres produits d’investissement, c’est à long terme et le capital n’est pas toujours garanti. En effet, les prix sont en augmentation régulière depuis l’année 2000, alors que les cotations boursières sont fluctuantes. Mais le placement ne se réalise, certes avec une fiscalité attractive, qu’au moment de sa revente d’où l’importance du choix de l’œuvre.
Un investissement abordable
On peut investir dans l’art à des prix raisonnables. Les œuvres valant 100 000.- € ou plus ne représentent que 3 % du marché. La moyenne des ventes en salle des ventes est de 40 000.- € mais elles comprennent aussi des pièces renommées dont les adjudications atteignent des sommes considérables. 80 % des acheteurs en ligne dépensent moins de 5 000.- €.
Une fiscalité attractive
À titre d’exemple, pour une œuvre inférieure à 5 000.- €, la fiscalité est de 6,5 % du prix de vente ou du 36,2 % de la plus-value avec un abattement tous les 2 ans. Elle est nulle à partir de 22 ans. La dation permet de s’acquitter d’un impôt ou des droits de succession en œuvre d’art.
La cote de l’artiste
Il convient d’abord de s’assurer de la qualité de l’artiste dont l’œuvre plaît. Si on ne le connaît pas, un professionnel, galeriste ou commissaire-priseur, renseignera sur son parcours, ses expositions, les éventuels prix qu’il a obtenus, les collectionneurs ou les musées qui ont déjà acquis ses œuvres… On se méfiera des effets de mode. Des œuvres séduisantes ou médiatisées peuvent s’avérer éphémères.
Lire aussi : Comment évaluer la côte d’un artiste ?
La traçabilité de l’œuvre
Une pièce unique, qui a toujours plus de valeur qu’un multiple, devra être signée. Il en est de même pour une estampe que devra aussi être numérotée. En ce qui concerne l’estampe, chaque exemplaire devra être signé de la main de l’artiste et aura fait l’objet d’un tirage en petit nombre. Dans tous les cas, on exigera un certificat d’authenticité.
Selon ses goûts mais…
Il est essentiel d’acquérir une pièce que l’on apprécie avant tout. Cependant il faut privilégier les petits et moyens formats plus facile à revendre. Il y a d’avantage d’œuvres d’art contemporain sur le marché que d’œuvres classique ou modernes. Elles sont aussi plus accessibles et les prix peuvent monter.
URDLA ne s’est pas constituée pour s’inscrire dans les rouages du marché de l’art. Elle existe pour permettre à des artistes de s’exprimer, par le biais de l’estampe, à partir de techniques ancestrales qu’elle a fait perdurer en sauvant ses presses de la casse.
Bien sur URDLA vend. D’abord pour diffuser le travail des artistes qu’elle accueille en résidence et organiser les expositions qui montrent leur travail. Ensuite, pour compléter le produit de ses subventions, ainsi, faire vivre l’atelier et la galerie.
Elle vend les pièces produites dans ses ateliers conçues par des artistes choisis pour leur qualité et leur place dans l’art contemporain. On peut les voir sur le site ou, en réel, sur place lors d’une visite ou en prenant rendez-vous.
Acheter une œuvre à URDLA, c’est la soutenir et investir dans l’art.
