Sans titre

La formation initiale de Jean-Luc Manz était liée à la photographie. Il axe son travail autour de la peinture et du dessin. Ses premiers travaux présentent trames, points et traits de manière abstraite. Dès 1977, ses compositions se lient d’avantage à l’abstraction géométrique. Il se place tout naturellement dans un genre d’abstraction n’excluant en rien les formes existentielles et place son oeuvre autour de la représentation du monde et du vécu en excluant toute figuration. Il est à l’époque l’un des plus jeune représentant de l’abstraction géométrique suisse et se lie ainsi aux traditions de l’art concret1.

Parmi ses expositions personnelles dans des galeries et musées figure L’art du décor à la galerie Latham de Genève, en 2018, ou encore en 2015, Wallpaper Liberation. Le musée Jenisch de Vevey, en Suisse, lui consacre l’exposition Les carnets de Jean-Luc Manz après l’achat de carnets de l’artiste s’ajoutant aux 34 oeuvres déjà en leur possession. En 2010, il est exposé au Musée des Beaux-arts de Lausanne qui fera l’acquisition la même année d’une oeuvre de l’artiste, la deuxième de leur collection. 

Lors de son passage à l’URDLA en 2011, il révèle pour la première fois au public une série de dessins qu’il interprète en lithographie : Sans titre est la deuxième d’entre elles et témoigne de la manière de l’artiste qui cherche à synthétiser et esthétiser le monde en le réduisant à des formes et des couleurs.