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  • Technique : Lithographie
  • Dimensions : 76 x 56 cm
  • Tirages : 30 exemplaires, numérotés et signés
  • Papier : vélin de Rives
  • Année : 2007
  • Documents : Facture et certificat d’authenticité

valeur : 333.– €

Expédition dans la semaine

cadre non fourni

Sylvie Pic

Tout mon travail tourne autour (dans ?) cette identité : être c'est avoir lieu. Ceci aussi bien au sens métaphorique qu'au sens le plus littéral, biologique. Comment s'articulent, dans tout ce qui est vivant, dedans et dehors, individu et milieu, par des relations d'inclusion/exclusion, ouverture/fermeture, continuité/limite qu'il est impossible de concevoir et de modéliser dans les schèmes d'une pensée classique de l'espace. Mes domaines de référence sont l'architecture, la mathématique (topologie), la phénoménologie et la psychanalyse.

Tout cela peut paraître très théorique mais, j'y insiste, les images produites sont issues de sensations, du ressenti au niveau du corps, de la chair même. Tout mon travail s'ancre au niveau de la sensation et cherche une élucidation de cette sensation. Et j'aimerais qu'il soit reçu de même.

- Comment avez-vous découvert l'URDLA ?

Mon souvenir n'est pas très précis. Dans les années 2000, j'ai commencé à montrer mon travail dans la région lyonnaise et donc à y nouer des relations, aussi bien amicales que professionnelles.

Mais je pense que c'est Françoise Lonardoni, qui dirigeait à l'époque l'Artothèque de Lyon, qui m'a parlé la première de l'URDLA.

- Quelles recherches spécifiques y ont été entreprises ?

J'ai fait deux séjours à l'URDLA. Un premier, en 2007, où j'ai réalisé trois lithographies, technique dont je ne dirais pas que je la maîtrisais parfaitement, mais que je connaissais bien pour l'avoir pratiquée aux Beaux-Arts et dans un atelier privé à Marseille (maintenant disparu). Ce n'était donc pas ce qu'on peut appeler un travail de recherche, d'autant plus que j'ai toujours des dessins préparatoires très précis.

Un deuxième, en 2010, où je suis arrivée avec le projet de m'attaquer à la gravure. Il faut expliquer que j'ai un vieil amour et une vieille frustration quant à la gravure que, pour des raisons qu'il serait trop long de détailler ici, je n'ai pu pratiquer aux Beaux-Arts. Amour, admiration pour les noirs profonds, veloutés – les abîmes veloutés – de la gravure. En particulier pour deux techniques : l'eau-forte et la manière noire. Faire surgir la forme de l'ombre, c'est ce que je pratique quotidiennement dans mes dessins. Mais ce que j'ai entrepris lors de ce séjour n'a pas donné de résultat satisfaisant car, je m'en suis aperçue, le geste du graveur n'est pas du tout celui du dessinateur. Cela demande une technicité très particulière que je n'ai plus le temps d'acquérir. Alors, à la suite de cette expérience, je me suis fait une raison, je garderai et mon amour et ma frustration (ce qui n'est pas forcément négatif !).

- Quelle est votre appréciation sur ce lieu, qui pourrait peut-être le distinguer d'autres lieux de recherche et de résidence ?

J'ai fait pas mal de séjours en France et à l'étranger dans des lieux de résidence et de production et chacun a sa spécificité, son esprit particulier. L'ambiance, l'esprit de chaque lieu, comme tout ce qui est de l'ordre du vécu, sont largement indéfinissables, à moins de se lancer dans de très longues et très fines descriptions.

- Comment définir ceux de l'URDLA ?

Pour ma part, je retiendrai au moins trois caractéristiques qui me touchent tout particulièrement :

- la pensée politique qui a présidé à sa création et qui continue à l'animer ;

- un rapport intelligent à la tradition, c'est-à-dire la conserver mais sans la figer, la fossiliser et mettre cet outil au service des artistes car, quoi qu'on en dise, un artiste sans maîtrise technique est totalement démuni ;

- la proximité de la chose littéraire. Le fait que l'URDLA soit aussi éditeur de textes littéraires et poétiques.

Bien sûr, ces trois aspects se recoupent, s'articulent dans un même projet.

Par ailleurs, que beaucoup d'artistes soient dans le conseil d'administration de l'URDLA me rappelle assez le fonctionnement très démocratique des centres d'artistes autogérés que j'ai pu constater au Québec. Il est de la première urgence que les artistes conservent la maîtrise de leurs moyens de production face à l'emprise et à la collusion de plus en plus importantes de l'institution et du marché.

Frédéric Khodja

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