Mon panier

Votre panier est vide

array(29) {
  ["lastname"]=>
  NULL
  ["firstname"]=>
  NULL
  ["email"]=>
  NULL
  ["last_passwd_gen"]=>
  NULL
  ["birthday"]=>
  NULL
  ["newsletter"]=>
  NULL
  ["newsletter_date_add"]=>
  NULL
  ["ip_registration_newsletter"]=>
  NULL
  ["optin"]=>
  NULL
  ["website"]=>
  NULL
  ["company"]=>
  NULL
  ["siret"]=>
  NULL
  ["ape"]=>
  NULL
  ["outstanding_allow_amount"]=>
  int(0)
  ["max_payment_days"]=>
  int(0)
  ["note"]=>
  NULL
  ["is_guest"]=>
  int(0)
  ["id_shop"]=>
  NULL
  ["id_shop_group"]=>
  NULL
  ["id_default_group"]=>
  int(1)
  ["date_add"]=>
  NULL
  ["date_upd"]=>
  NULL
  ["reset_password_token"]=>
  NULL
  ["reset_password_validity"]=>
  NULL
  ["id"]=>
  NULL
  ["is_logged"]=>
  bool(false)
  ["gender"]=>
  array(3) {
    ["type"]=>
    NULL
    ["name"]=>
    NULL
    ["id"]=>
    NULL
  }
  ["risk"]=>
  array(4) {
    ["name"]=>
    NULL
    ["color"]=>
    NULL
    ["percent"]=>
    NULL
    ["id"]=>
    NULL
  }
  ["addresses"]=>
  array(0) {
  }
}

Connectez-vous

Créez un compte

Sur « Un soleil déjà oblique » de Jacqueline Salmon,
Bruno Duborgel

Le noir, les degrés et mouvances des gris et de la lumière, les diffusions et respirations de l’ombre : la stricte ordonnance du quadrillage géométrique ne les dompte pas, elle les accueille, elle s’y accorde superbement, elle les déploie dans son éventail nervuré.

Et je songe à ce bel ouvrage, Eloge de l’ombre, de J.Tanizaki, dont Pierre Soulages, il y a longtemps, me recommanda la lecture).

 

 

Une petite flaque de ciel
Est venue rencontrer la boue qui,
Juste humectée de lumière,
Lui offre son nid.
La terre se fait cratère
d’où s’engendre le ciel,
ou réceptacle qui le reçoit.
L’oblation réciproque
du ciel et de la terre,
de l’en haut et de l’en bas,
du noir s’éclairant et d’une discrète
matité du bleu clair 

 

 

Les chevelures emportées des fleurs et les tracés penchés des tiges déterminent, exaltent, révèlent quelques motifs d’une tapisserie du Monde

et les jets, lents, d’un feu d’artifice, en plein jour, tout de couleurs douces, cotonnées.

 

 

La beauté d’un poisson, de la perfection de son dessin, de son incorporation des gammes – du blanc au gris argenté et au doré – des brillances de la mer.

 

 

La merveilleuse « échelle » des strates du Monde : continuité et accord des étages des nuages et des monts. Tantôt le Monde présente, bien distincts, ses bandes superposées de couleurs, tantôt, un peu moins géomètre, plus lyrique, il consent davantage à livrer ses chromatismes en train de se mêler

 

 

En pleine nuit, en plein ciel et pleine mer voici, coexistants, simultanés, accordés, le noir profond, velouté, mat, et le noir en ses mouvances brillantes. Le Monde, là, se met à cousiner avec un tableau « outrenoir » de Pierre Soulages, et réciproquement.

 

5 avril 2020

La Courte Échelle
Bulletin URDLA par gros temps

Jacqueline Salmon
Bruno Duborgel

La Courte Échelle
Bulletin URDLA par gros temps

Pendant la durée du confinement, 2020.

Une règle, empruntée à Barthes : « Le texte que vous écrivez doit me donner la preuve qu’il me désire. Cette preuve existe : c’est l’écriture. L’écriture est ceci : la science des jouissances du langage, son Kamasutra (de cette science, il n’y a qu’un traité : l’écriture-même). » Les plasticiens savent que leur pratique est aussi celle de l’écriture.

Ainsi se dessine la Société des gens URDLA.

Retour vers le haut