Stage pratique de lithographie

Souvenir, il y a venir
stage pratique de lithographie
animé par Frédéric Khodja

samedi 5 et dimanche 6 juin 2021

URDLA propose tous les trimestres des stages de pratiques qui se déroulent pendant un week-end : centrés autour de l’une des techniques traditionnelles de l’estampe et animés par un plasticien soutenu par un imprimeur. Après la session dédiée à la pointe sèche et l’aquatinte, animée par Gilles Pourtier, en février dernier, c’est à la lithographie, avec Frédéric Khodja, que nous vous proposons de vous essayer.

Le sous venir pourrait être perçu comme la possibilité d’enregistrer par la pierre lithographique une mémoire, par fragments, par gestes.
Une matière minérale utilisée, désignée pour ses capacités d’absorption et sa dynamique technique d’impression de va et vient.
Une pierre à mémoires qui accueillerait des gestes.
Des gestes audio comme visuel.
Des gestes qui pourraient se superposer, venir s’inscrire, venir interpréter, venir montrer.
La pierre lithographique qui ferait remonter à la surface des gestes de mémoire.
Frédéric Khodja

Tous ces gestes et non-gestes autour de l’image : présenter, combiner, enlever et ajouter, soustraient l’image à son univocité iconologique. Au-delà de la propension naturelle de Frédéric Khodja à éveiller la fiction, cette partie de son travail relève des enjeux d’usages qui sont liés à l’histoire culturelle de l’image, et qui se ramifient dans les dimensions anthropologique, scientifique, mémorielle, informative, ou vernaculaire.
Françoise Lonardoni

Frédéric Khodja et URDLA collaborent depuis plusieurs années. Outre son engagement dans les projets d’éducation artistique et culturelle, Frédéric Khodja est l’auteur de 12 estampes figurant au catalogue de URDLA dont des lithographies éditées en 2009, 2016 et 2021. En 2016, URDLA consacre une exposition monographique à Frédéric Khodja, Histoires de faire confiance aux images.

Définition
La lithographie, du grec « lithos » (pierre) et « graphein » (écrire), a été mise au point à la fin du XVIII^e siècle par Aloys Senefelder en Allemagne. Il s’agit d’une technique d’impression à partir de pierres calcaires reposant sur le principe de répulsion du gras et de l’eau, qui n’implique aucun travail de gravure mais un temps de préparation chimique de la pierre après qu’elle ait été dessinée et avant impression.