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La langue du chat, D. Nadaud et J.-C. Silbermann

Que la langue se fasse l’outil qui révèle les secrets glissés à l’oreille du chat, ou qu’ayant mangé la nôtre, fort du savoir du monde, après avoir posé la question, il donne la réponse qui manque : c’est de ce qui échappe que l’animal se fait le portevoix. S’en remettre à un autre pour entendre ce qui se dit constitue le terreau de nombre de jeux qui occupaient les membres du groupe surréaliste, tel celui des réponses à une question cachée auquel Daniel Nadaud et Jean-Claude Silbermann se sont ici livrés.

Le voyage auquel nous invitons le visiteur de cette Langue du chat naît d’un dialogue parfait, sans ratage. Combien de fois avez-vous pesté : tu n’as pas écouté ma question ! Aujourd’hui, c’est le point de départ. Le désir de rejouer le jeu au-delà des marges du petit livre imprimé dans la collection hurdle jusqu’à couvrir les salles d’exposition de l’URDLA guide nos pas.

voyage

Pour l’exposition le dispositif s’assouplit ; la structure est donnée par le livre : rythme, cadence et improvisation. De Jean-Claude Silbermann, écartant ce qui de son oeuvre fait signature (les enseignes découpées), nous avons retenu les dessins au pastel sur papier et sur mousse notamment parce que nous pourrions les qualifier d’automatiques : en tout cas, pas de plan, ils se construisent au fur et à mesure des gestes, les éléments s’enchaînant sans préméditation consciente. De Daniel Nadaud répondront, au son de cloches de porcelaine, Les Écervelés et les dernières lithographies (« ses phares »), indiquant que pour que le geste se fasse il faut perdre la tête.

entrez dans la danse

Inviter à une expérience n’est pas livrer les résultats d’un test scientifique pour boucler un concept ; chacun décidera de s’y engager, acceptera peut-être de « mesurer l’étroitesse de la geôle mentale dans laquelle nous évoluons d’ordinaire, et l’incroyable liberté dont nous jouissons dehors, après nous en être évadés en riant, et sans la moindre crainte d’être repris, là où nous sommes ». Attention, la liberté n’est pas absolue, ce qui change, c’est de ne plus avoir peur. Ni maître ni guide, loin de l’allégorie de la caverne, l’aveugle prisonnier ne sera pas sorti de force, le philosophe ne sera assuré d’aucun pouvoir. Aucun modèle qui garantisse les bonnes copies, chacun cheminera à son rythme. Pourtant, quelques figures, Jean-Noël Vuarnet les a nommées philosophes-artistes, (r)assurent l’aspirant qui prend la route. Le numéro de ÇA PRESSE, que Daniel Nadaud et Jean-Claude Silbermann ont élaboré, offre un vade-mecum dont chacun poursuivra la construction selon ses goûts. Outre ce numéro, deux ouvrages accompagnent La Langue du chat (l’exposition et le livre) : une collecte des dédicaces de Benjamin Péret par Dominique Rabourdin, illustrées par Jean-Claude Silbermann (La Légende des minutes) et L’Étroit Chemin du large qui rassemble les nouvelles de Jean-Claude Silbermann. Plus que des phares allumés, c’est l’appel du chasseur perdu dans les grands bois.

la mourre

Ce qui se partage ici, avec Nadaud & Silbermann, c’est l’amour du savoir insu qui ordonne nos connaissances et guide nos conduites. De cette duperie fondamentale, nécessaire, Silbermann fait un appui à sa pratique, le socle de son savoir-faire. Nadaud, quant à lui, cherche dans les images, les mots et les outils (papier millimétré, crayons de couleur) de l’enfance éternelle, le crissement du grain de sable qui donne le relief des souvenirs endormis. Chacun sa langue, mais les deux quêtes se superposent – l’amitié des deux hommes en est l’un des signes. Comme au jeu de la mourre nous ne saurons qu’en retard, que dans l’après-coup : pas d’autre programme que de se mettre en route…

Cyrille Noirjean

16/05/2015 au 17/07/2015

URDLA

Daniel Nadaud et Jean-Claude Silbermann

le samedi 16 mai 2015 de 14h30 à 19h

Dossier de presse
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