Cette exposition est la première qui s’inscrit dans le cadre de la célébration des 40 ans de l’URDLA, fondée en 1978 par Max Schœndorff. Elle s’appuie sur le fonds typographique (cliché, lettre de plomb et bois) et l’usage qu’en ont fait les artistes au fil des ans.

Ce fonds est à l’image de la lithothèque qui occupe tout un pan de mur de l’URDLA : il constitue un fonds historique et patrimonial, qui doit être classé, restauré parfois et exposé, d’autant plus que l’URDLA maîtrise les techniques de l’impression typographique d’art.

Il s’agit également de faire le lien entre passé et présent, entre une tradition artistique vieille de plusieurs siècles et l’art contemporain puisque l’URDLA met à disposition ce fonds pour des artistes qui vont les intégrer à leurs œuvres et à leur démarche de création, à l’image de Jérémie Gindre ou, prochainement, Benjamin Hochart.