– Gilles de Watteau
– Il y en a beaucoup mais j’adore les œuvres de Cordier.
– Un Rothko.
– Francis Bacon painting 1946.
– Les couleurs chaudes des tableaux de van Gogh.
– Une peinture de Gilles Aillaud, avec un animal, mais des végétaux aussi, une de celle où le vivant solitaire, isolé, exilé, habite un milieu humain construit comme un décor mimétique et artificiel ; du genre à susciter l’empathie.
– Une reproduction en noir et blanc d’un monochrome de Robert Ryman.
– Me vient en tête un tableau de William Turner vu à Londres en 2013. Pour la circulation des couleurs dans la brume de l’eau, sans frontière des vagues aux nuages.
Maintenant je pense à Mark Rothko, pour les mêmes raisons.
– L’origine du monde de Courbet je le crains !
– Un carré noir de 153 cm par 153 cm peint en 1960.
– Très voire trop vaste question, je me sens tellement habité par la peinture dans tous ses états qu’un seul tableau ne suffirait pas mais puisqu’il en faut un ce sera Magritte La trahison des images qui correspondra le mieux à mon profil de poète, s’il faut entendre ainsi le verbe correspondre.
– Un tableau… heu ? Souvent ce qui me touche c’est la qualité d’abandon ressentie… cette vibration… le tableau est fini, le peintre le montre car il est clair avec son legs…
– Ceux des impressionnistes, en particulier les Nymphéas de Monet, pour leur flou, leurs lumières, leur côté paisible en apesanteur et leurs fondus de teintes pastel.
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– La peinture de paysage.
– Poésie de l’Architecture.
– Un tableau cubique abstrait assez évasif et éparpillé, avec une harmonie de couleurs vives sans être criardes et qui incite à l’évasion…
– En ce moment, quelques tableaux que l’on a relégué en réserve.
– Un paysage paisible, calme, favorable à la rêverie, qu’il soit habité ou isolé, il évoquerait une douce et chaude harmonie.
– Le tableau humble et silencieux qui se laisse apprivoiser lentement. Je crois. Tout en sachant que notre sensibilité est mobile, changeante et que certains jours ce sera tout différent !
– I would say a Fauvist work, because they are bright, full of colour, and expressive.
– Un tableau léger, lumineux et minimaliste qui laisse, dans le cœur de ceux qui l’ont regardé, un rayon de soleil, un moment heureux, suspendu.
– Un tableau qui ouvre à la rêverie, qui n’impose pas une signification.
– Un tableau rempli de silence. Les tableaux sonores. Silences, sons. La peinture monochrome. Les bruits de fond, les échos, les ondes. Ce n’est pas le silence mais ce qui s’en rapproche. Tout ce qui est de l’ordre des vibrations et des ondulations, à la limite de la perception. Tout ce qui se situe entre l’infrason et l’ultrason. Les limites en fait.
– Un tableau sans cadre, ouvert au rêve et aux voyages.
– Une présence physique qui me regarde aussi.
– Le tableau qui me correspond le mieux a des couleurs qui vibrent, claires ou sombres. Ce tableau me questionne, et je sais que, chaque jour, je pourrai y voir quelque chose de différent… Ce tableau sait aussi m’apaiser.
– Celui qui, malgré ses signes et ses couleurs, est intemporel.
– Un tableau qui dévoile ce qu’il masque : le cadre vacille si bien qu’au hasard d’un regard jeté à la dérobée, sans y penser, sans le regarder, surgit une bouche d’ombre qui avale tous les mots et recrache des lettres – reste à leur réinviter un ordre.
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– Rectangulaire.
– Cubiste.
– Un tableau sans cadre.
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– Le tableau Velleda.
– Le tableau de bord.
– Les tableaux à deux entrées sont les meilleurs car ils permettent de classer de nombreuses données.
– Un tableau Excel, même si je n’en utilise pas, je pense que cela me correspond plutôt bien…
– Tableau noir
Tableau blanc
Tableau périodique
Tableau Excel
Tableau électrique
Tableau de l’ordre
Tableau clinique
Tableau de chasse.
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– Le tableau que je n’arriverai jamais à peindre.
– Les tableaux libres.
– Libre et plein de surprises.
– Un tableau qui danse.
– Celui qui m’éloigne de la pure réalité de la vie.
– Le tableau à venir.