Ainsi lit-on les dessins et les gravures de Faezeh Zandieh comme la nécessité d’un désir d’enregistrer une trace des beautés du monde qui l’entourent : en premier lieux les portraits au crayon de couleurs de personnes, souvent seules, sur lesquelles se dépose le voile de la mélancolie de la finitude, apparaissent comme des photographies surannées d’un temps révolu. Les teintes légèrement éteintes des couleurs qui ne perdent rien en vigueur grâce au trait du crayon s’étendent à ce que nous appelons improprement natures mortes, il conviendrait de reprendre le terme classique de nature reposée, au repos, en vie, en attente de la fin.