Après la mort de Breton en 1966 et la dissolution du groupe en 1969, il refuse de considérer comme inéluctable la disparition du surréalisme. Il prend l’initiative d’une enquête « Rien ou Quoi ? » dont les réponses servent de base à des activités collectives explorant de nouvelles voies d’émancipation. Toutes ces recherches prennent corps et voix dans le Bulletin de liaison surréaliste, puis dans la revue Surréalisme, et surtout dans le livre collectif qu’il dirige en 1976, La Civilisation surréaliste. Passionné par les arts océaniens, depuis sa rencontre avec Breton il n’a cessé d’en explorer tous les aspects avec sa compagne Micheline. Peu après la mort brutale de celle-ci en 1981, il rédige un de ses rares récits poétiques, Le 31 juin. En ayant pris connaissance au début des années 2000, Max Schoendorff, qui a rencontré V. Bounoure en 1975 à l’exposition Armes et Bagages, décide de le publier à l’URDLA, ce qui n’adviendra qu’en 2011 dans la collection « La source d’Urd ».
Georges-Henri Morin