Son travail personnel est axé sur des jeux d’ombre et de lumière (Entre rêve et réveil, 1984 ; Intervalle lucide, 1987 ; Portraits de l’artiste en jongleur à midi, 1996), sur l’opposition jour/nuit (Le jour traverse la nuit, 1985), ou encore rêve et réveil. C’est dans ce cadre que s’inscrit son travail à l’URDLA en 1999. Elle y exploite sa collection de photos de lits défaits, photos qu’elle prend chaque matin lors des multiples voyages à travers le monde qu’elle effectue avec Gérald Minkoff, afin d’en tirer des montages sérigraphiques : Avant, pendant, après (les oreillers) et Sans titre (les lits).
Muriel Olesen. manifeste une prédilection pour les références aux stéréotypes féminins issus de la grande peinture occidentale qu’elle traite de manière frivole en les dessinant à l’aide de plumes de boa (Femmes légères et frémissantes, 1996, 2000).
Jocelyne Naef