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Eloge du traître

Christian Petr
44 pages, illustrations de Pascale Hémery
ref. ISBN 2-9515217-3-1
  • Année : 2001
  • Documents : Facture et certificat d’authenticité
Oeuvre non disponible

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Christian Petr

Né le 8 février 1951 à Paris, Christian Petr vit une enfance heureuse entre des parents aimants. Son père venant de Prague, en Bohême, le jeune Christian ose, à la stupeur de ses condisciples, se proclamer « bohémien ».

Cet « étrange étranger » deviendra professeur de littérature générale et de littératures comparées à l’université d’Avignon,  « Je me sens bien dans les villes de remparts : Dubrovnik, Saint-Malo, Avignon… ce sont des contraintes douces » ; ainsi les remparts d’Avignon le verront-ils un temps doyen de la faculté des lettres.

Voyageur avant tout, il parcourt l’Inde,  l’ex-Yougoslavie,  Sarajevo, où il enseigne, et le Cameroun. L’immersion en ces lieux lointains lui inspire le désir d’écrire. 

Au début est l’Inde, où il choisit d’effectuer son service en coopération.

Il nous y entraîne  en « promenance » ouverte aux bruits, aux couleurs, aux odeurs, dans la cité de Mumbai,  jadis appelée Bombay. Bombay, Mumbai, promenade (Kalash, collection « Les exotiques »).

Alerte et léger, il  se veut témoin plutôt que romancier : « Ce récit n’est pas de la littérature, j’entends que ce n’est pas une fiction », souligne-t-il à propos de Voleurs de vie (« un texte pour le théâtre joué ici et là ») où Sanja, jeune Bosniaque, fuit la ville en proie à l’horreur de la guerre. Sanja, qui, même à Paris, ne pourra plus jamais oublier… À ceux qu’étonne la justesse du ton de cet âpre récit, il répond : « Le diable a été un bon chef de chantier. »

Cette exigence ne l’empêche pas de plier son écriture délicate à maint objet inattendu, comme la corrida dans Tor(er)o (Atlantica), ou Corps nu  (avec Matteo Meschiari, aux éditions Lacour), suscitant autant de formes littéraires : une célébration, celle du sympathique dieu Ganesh (Kalash), « personnage ventripotent à tête d’éléphant », des romans comme Rêve indien (Kalash), des essais : Sarajevo, le miroir brisé (Le Temps des cerises), Roman d’Afriques (éditions Nouvelles du Sud), Éloge de la singularité (éditions du Rocher), avec une mention particulière pour le délectable Éloge du traître (éditions de l’URDLA), brillant plaidoyer d’une actualité douce-amère…

…ou des biographies comme celle du chevalier de la Barre, François-Jean Lefebvre, chevalier de la Barre, Voyou de qualité (au Temps des cerises) : une œuvre dense, sans rien de pesant. Car, sous la plume de Christian Petr, l’humour n’est jamais loin.

Christian Petr fait de l’écriture, comme de tout art, un festin élégant, sans boulimie. 

Une passion l’anime, pourtant, celle du XVIIIème siècle,  qui lui fera croiser la route d’un autre amoureux du siècle des Lumières : Roger Vailland.

Trop jeune pour l’avoir connu,  il lui consacre néanmoins plusieurs ouvrages, en complicité  avec René Ballet, journaliste, écrivain, et ami de l’auteur de Beau masque, et seul, Le Devenir écrivain de Roger Vailland  (aux Amateurs de livres).  C’est Vailland qui l’amène aussi à faire, en 1994 la  rencontre, « essentielle », de Max Schoendorff, qu’il salue comme un « génie ».

Christian Petr préside depuis plusieurs années l’« Association des amis de Roger Vailland », qui organise chaque année ses « Journées » en novembre à Bourg-en-Bresse, et publie les Cahiers Roger Vailland. 

Auteur engagé dans la pâte de son époque, il  interroge (en 2012), avec Guillaume Bridet,  dans Écrivains communistes français, enjeux et perspectives (aux éditions L’Harmattan),  la possibilité d’un projet révolutionnaire, et les liens d’un certain nombre d’écrivains avec le Parti communiste français. 

Christian Petr participe activement au conseil d’administration de l’URDLA.

Outre ses articles et notes de lecture publiés régulièrement dans Europe, et dans le bulletin trimestriel de l’URDLA, ça presse, l’on peut lire, dans ce dernier, des fables oniriques, Premier sang, n° 47, décembre 2010, Six reines de comédie, n° 48, mars 2011, des contes philosophiques : Sirènes du temps présent, n° 51, décembre 2011, des nouvelles ironiques : Maître Gontran et ses valetsportrait d’un singulier masochiste – n° 53, juin 2012,  et de savoureuses saynètes :  Le don de soi, n° 52, mars 2012, De plaine en aiguille, n° 54, septembre 2012, Une demande, une offre, n° 55, décembre 2012…

Ajoutons que Christian Petr va bientôt faire paraître chez Jacques André, après Je suis… Roger Vailland, une biographie de Jaroslav Hašek, l’auteur trop méconnu du Brave Soldat Chveik, auquel le rattachent tout naturellement et culturellement ses racines tchèques : retour aux sources.

Odile Schoendorff 

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