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Anorexie

Jean-Claude Vincent
ref. 8814
  • Technique : Lithographie
  • Dimensions : 50 x 65 cm
  • Tirages : 20 exemplaires, numérotés et signés
  • Année : 1988
  • Documents : Facture et certificat d’authenticité

valeur : 150.– €

Expédition dans la semaine

cadre non fourni

Jean-Claude Vincent

VINCENT, Jean-Claude (Angers, 1942) : la mémoire de l’URDLA retiendra à coup sûr deux dates : début 1978, un membre du personnel de l’École supérieure des bibliothèques informe Jean-Claude Vincent de la disparition prochaine de la dernière imprimerie lithographique lyonnaise, boulevard de Stalingrad, et de l’urgence d’une action pour enrayer ce naufrage programmé. Le présent Dictionnaire dit suffisamment ce qu’il advint alors. Novembre 2012, le premier conseil d’administration tenu après la mort de Max Schoendorff élit unanimement à la présidence de l’association J.-C.

Vincent, l’un des deux derniers fondateurs vivants, mais lui n’accepte le résultat de ce vote qu’à la condition d’exercer la fonction à titre de président intérimaire, le temps que l’URDLA élabore des règles de fonctionnement adaptées aux nouvelles conditions d’existence qui seront les siennes tout en veillant au respect des principes qui l’ont fondée et dont il est le garant.

De son propre aveu Jean-Claude Vincent vécut une scolarité pénible. D’origine sociale fort modeste, il connut les effets négatifs des lois de  la reproduction scolaire. L’entrée en sixième ne le concerna pas et il poursuivit jusqu’au certificat d’études primaires. Déjà il ambitionne d’accéder à l’École des beaux-arts d’Angers, mais trop jeune il est dirigé vers un lycée technique ce qui ne suscite guère son enthousiasme, et, BEPC raté, il parvient enfin à l’âge où il peut satisfaire au seul vœu qu’il a manifesté. Alors que la guerre d’Algérie marque violemment l’époque, il crée avec très peu de condisciples une section UNEF aux Beaux-Arts, ce qui le désigne à l’attention des instances locales. Mais cela n’entrave pas sa volonté de conduire sa barque où il l’entend : initialement en classe préparatoire au lycée de la Martinière, première occasion de découvrir Lyon, puis à l’ENSET – École normale supérieure de l’enseignement technique à Cachan – où il est un des très rares provinciaux admis au cours des années 1960. S’ensuivra une carrière professorale en arts appliqués qui se déroule essentiellement à Lyon, entre lycée Diderot, ex-École des tissages, et celui de  la Martinière déjà fréquenté.

Mais, chacun s’en doute, l’essentiel se tisse du côté de la pratique de la sculpture, puis surtout du dessin et la peinture à la suite de la rencontre avec le peintre lyonnais Georges Manillier (1906-1981) qui lui enseigna ces disciplines en classe préparatoire. À son retour à Lyon, J.-C. Vincent participe très activement aux activités de l’UAP – Union des arts Plastiques – où il rencontre Madeleine Lambert, Jo Ciesla, René Münch, René Jaros, Gérald Martinand, et parfois Max Schoendorff. Les réunions ont lieu dans les locaux de Travail et Culture dont le secrétaire est Pierre Giouse. Tout est en place pour que, en 1978, tous disent haut et fort leur refus de la disparition de l’imprimerie Badier, pour que le cri URDLA poussé par Giouse devienne l’acronyme de l’association qui vient de naître.

Au catalogue de l’URDLA ne figurent que trois lithographies éditées par Jean-Claude Vincent dans les locaux de Stalingrad. Ses multiples activités ne le portent pas à profiter plus de l’atelier à la disposition des artistes lyonnais, mais sa présence et  son rôle actif y sont d’ores et déjà indéniables. Il faudra que, en 1985, Patrice Forest, alors directeur de l’URDLA, entrave avec dédain l’édition d’une bannière-hommage à Nazim Hikmet commandée à J.-C. Vincent par la municipalité de Givors, pour que celui-ci recoure à un autre imprimeur. Pour autant, il ne s’éloigne pas de l’association et, lors de la crise de 1986-1987, il soutient, envers et contre quelques-uns, le président attaqué, Max Schoendorff.

Ces années 1980 sont pour lui celles des présidences. En 1981, J.-C. Vincent succède à G. Manillier à la tête de Travail et Culture. Tout en exposant, individuellement ou collectivement, en galeries aussi bien que dans des entreprises à l’invitation des comités d’entreprise, il participe aussi au Salon d’Automne dont il assure la présidence durant trois années avant de se retirer à la suite d’agissements peu avouables de personnalités qui lui reprochent ses engagements politiques.

Dès lors ses activités de peintre ne vont plus être connues que des rares personnes qu’il convie à les découvrir. C’est que l’activité professionnelle, l’action syndicale le requièrent de plus en plus et qu’en toute connaissance de cause il choisit de mettre ces dernières en tête de ses préoccupations. Il ne délaisse pas pour autant l’URDLA et est présent à chacune des crises qui menacent son existence, jusqu’à ce CA de novembre 2012 où… Après avoir mené à son terme l’exercice de sa présidence, J.-C. Vincent demeure membre de droit du bureau et du CA.

 

Georges-Henri Morin

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