- Technique : Eau-forte
- Dimensions : 35 x 26 cm
- Tirages : 45 exemplaires, numérotés et signés
- Papier : papier japon
- Année : 2003
- Documents : Facture et certificat d’authenticité
valeur : 400.– €
Expédition dans la semainecadre non fourni
Galerie de l’artiste
Georges-Henri Morin
Georges-Henri Morin, né à Niort en 1950, poète et plasticien, vit et travaille à Lyon. Après des études secondaires et une licence en histoire il enseigne en collège d'enseignement technique et en lycée professionnel. Adolescent, il découvre la poésie et le surréalisme et se passionne pour le cinéma. En 1969 il réside temporairement à Lyon et se lie d’amitié avec Robert Guyon et Bernard Caburet qui ont fondé, au milieu des années soixante, le groupe surréaliste L’Ekart et la revue du même nom. Par leur intermédiaire il rencontre Vincent Bounoure et participe au Bulletin de liaison surréaliste (1970-1976) créé après l’autodissolution du groupe surréaliste en 1969.
Avant de quitter Lyon en 1974, il prend une part très active, aux côtés de Robet Guyon, Bernard Caburet et Max Schoendorff, à la préparation de l’exposition Armes et Bagages (Galerie Verrière, 1975). En 1977 il publie Le Cercle brisé : l’image de l'Indien dans le western (Éditions Payot).
En 1981 il s’installe définitivement à Lyon. Il collabore à nombre de revues par des textes et des dessins comme Le Cerceau, Les Cahiers de l’Umbo, l’Or aux treize îles, et illustre les recueils de ses amis poètes : Albert Albarracin (Le Secret secret, 2006), Pierre Peuchmaurd (Histoire du moyen âge, 2009), Guy Cabanel (Les Esquilles, 2013), Hervé Delabarre (Les Survenants, 2013). Ses propres recueils, la plupart du temps confidentiels, sont souvent illustrés par lui-même : Zone franche (2010), Les Lits clos (2013). Pierre Peuchmaurd écrit à propos de ses dessins : « Gare à vos doigts, attention à vos cœurs – les créatures de Georges-Henri Morin piquent, et pas seulement la curiosité. Elles griffent, elles mordent ; certaines agitent des fouets de verre, des jouets de fer. Elles-mêmes, on dirait qu’elles ne saignent jamais, ou bien de froids cristaux d’absolu millimétrique. […] Cette élégante boucherie se fait dans un silence où vous ne vous entendez pas crier. »
En 2012 il publie Carnets oubliés d’un voyage dans le temps, récit d’un séjour effectué en Albanie en 1987. Cette plongée dans l’univers ubuesque du régime stalinien décrit minutieusement avec une ironie mordante, nous propose un instantané d’une société totalitaire ou « chacun adopte l’ignorance comme mode de connaissance ».
Bien que lié à Max Schoendorff, qu’il fréquente depuis plusieurs années, c’est une démarche personnelle qui l’amène à prendre part aux activités de l’URDLA. Alors qu’il effectuait en 1986-1987 un stage à Lyon Libération il apprend la crise qui secoue l’association mettant en cause son fondateur. Il fait part à Max Schoendorff de son soutien et de son désir d’adhérer. Il rejoint le conseil d’administration et devient l’adjoint de la secrétaire Madeleine Lambert jusqu’en 1994, date à laquelle il démissionne pour raisons personnelles de toutes ses fonctions dans les instances de l’URDLA, tout en demeurant adhérent. En 2001 il est de nouveau candidat au CA et au bureau. Jusqu’à cette date il n’a encore jamais contribué par des estampes au catalogue de l’URDLA. Max Schoendorff lui propose l’édition d’un livre de peintres dont il serait à la fois le poète et l’ymagier : ce seront Les Compte-Fils (2003). Par la suite il effectuera tous les tirages de ses eaux-fortes à l’atelier de l’URDLA. Elles ne sont que deux à figurer au catalogue avec un cadavre exquis en lithographie (Schoendorff, Marco Polo, Melzassard, Morin). L’atelier lui permet aussi d’imprimer les gravures qui accompagnent les quatre volumes qu’il publie aux éditions de Surcroît, et son récit de voyage en Albanie. Parallèlement, il participe à nombre de numéros de Ça presse. Depuis 2001, il est membre du conseil d’administration et du bureau de l’URDLA en tant que secrétaire-adjoint puis secrétaire après la mort de Max Schoendorff en 2012.
Gérard Roche