- Technique : Eau-forte
- Dimensions : 46 x 38 cm
- Tirages : 20 exemplaires, numérotés et signés
- Année : 2009
- Documents : Facture et certificat d’authenticité
valeur : 250.– €
Expédition dans la semainecadre non fourni
Bernard Pruvost
De quoi, ou plutôt de qui, Bernard Pruvost est-il le nom ? D’un créateur et d’un personnage. Ou plutôt le personnage (bagues et parfums) fait partie de l’œuvre. Ses talents sont multiples, et ses amours au nombre de trois : Raymond Roussel (il lui a voué son mémoire de maîtrise), Marcel Duchamp et John Cage. Il pratique lui-même littérature, peinture et musique.
« Vous avez cette grâce, souligne Joël Vernet s’adressant à l’artiste, d’accorder vos violons à celui des couleurs, des notes et des mots. Exemple suffisamment rarissime au sein de l’Hexagone pour qu’il me soit permis de le souligner à quatre mains. »
Dès 1990, il assemble des morceaux de bois peints, de métaux, puis de papiers.
En 1996, il publie des fragments d’inspiration africaine : L’Alimentation générale de Tombouctou (Cadex). Puis Villégiatures et Cie, en 2001 (Cadex), Un copularium de stryges, encrôlatries, en 2007, aux éditions de l’URDLA, Laps, en 2010, Musée de la pluie, et Le Balivernium des coquecigrues, en 2014, « achevé d’imprimer il n’y a pas très longtemps par une nuit sans lune…»
En parallèle il expose ses « encres arachnéennes » à Bègles, puis chez Dettinger, à Lyon, à l’URDLA, à Villeurbanne, et à la galerie Michel Descours, à Lyon.
Alors, répétons-le-lui : « Surtout, ne cessez jamais vos déambulations. »
Odile Schoendorff