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La fabrique du nous

L’Institut d’art contemporain et URDLA proposent un nouveau projet destiné à se renouveler tous les deux ans à Villeurbanne : La Fabrique du Nous, une invitation à la création et à la rencontre à l’échelle du territoire. Comment apprendre ensemble à construire du lien avec l’art en partage ?

Dans cet esprit d’ouverture aux habitants de Villeurbanne, l’IAC et URDLA étendent leurs activités à la rue en y multipliant les temps de rencontres artistiques imaginées à partir de leurs expositions. D’URDLA à l’IAC en passant par la Ferme des artisans, ce sont autant de moments partagés proposés par les artistes sous la forme de rituels, de marches, de danses, de lectures, d’ateliers…

La Fabrique du Nous, c’est aussi une école initiée par le Laboratoire espace cerveau pour expérimenter d’autres modes de relations à partir de l’expérience sensible que l’art nous propose. C’est également y découvrir les recherches croisées d’artistes et de scientifiques susceptibles d’interroger notre vision du monde pour nous transformer.

Pour sa première édition, La Fabrique du Nous a choisi de s’appuyer sur les pratiques de rituels portés principalement par des artistes femmes pour la force de lien que celles-ci génèrent. Alors qu’elle devait ouvrir au printemps, printemps qui nous a échappé, celle-ci s’inaugure à l’automne. Plus qu’un défi en ces temps de distance physique imposée,

La Fabrique du Nous apparaît comme une respiration, un souffle. En célébrant le solstice d’hiver, les artistes nous invitent à préparer le printemps prochain, le renouveau : ensemble, apprendre à fabriquer du nous, plus que jamais.

IAC & URDLA

Deux sources, l’IAC et URDLA avec deux expositions et l’école du Laboratoire espace cerveau (IAC)
Des rituels comme autant de temps d’échange et de partage sous une forme performative mêlant ateliers, danses, lectures, projection, etc
Des chemins : deux marches dans l’espace urbain prenant l’IAC et URDLA comme point de départ et d’arrivée
Un relais et une étape, deux points d’ancrage sur le territoire de Villeurbanne, à l’Espace Info de la Ville de Villeurbanne et à la ferme des artisans.

 

RITUEL·LE·S à l’IAC

À l’occasion du lancement de La Fabrique du Nous, l’IAC présente l’exposition Rituel·le·s.
Le rituel, à la manière de l’art, inaugure et répète une série d’actes et de paroles codifiés. Religieux, magique ou quotidien, de passage, de purification ou d’envoûtement, il se situe entre le faire et l’être, le gestuel et le verbal. Symbolique, il permet l’apparition répétée de communautés relatives et du nous, au centre de ce projet.

La période hivernale qui accueille l’exposition nous invite à l’engourdissement, au retrait – comme ce qui a pu être vécu par certains lors du confinement – ce moment de latence peut aussi être un temps de préparation : la durée des jours n’augmente-t-elle pas dès le lendemain du solstice d’hiver ? Dans cette attente régénératrice, les rituels anciens ou nouveaux sont de possibles processus de transformation pour renouveler les récits et esquisser un autre rapport à notre milieu.

Cette exposition, résultat d’un travail d’équipe, entremêle des œuvres d’artistes de renommée historique telles que Lygia Pape, Gina Pane ou Adrian Piper, issues de la collection de l’IAC et autres collections publiques, avec celles d’artistes invitées, parmi lesquelles des participantes du Laboratoire espace cerveau. En reliant ces travaux d’artistes femmes de différentes générations, Rituel·le·s souhaite penser ensemble individu et collectif et placer l’expérience commune au cœur de son action.

Rituel·le·s trouve ses forces dans l’écoféminisme, mouvement activiste né dans les années 1980 aux États-Unis qui articule l’écologie au féminisme au sein d’actions pacifiques et créatives. Fruit de débats qui trouvent de nombreux échos aujourd’hui, la pensée éco-féministe vise à déconstruire le concept de nature tout en pointant la domination conjointe exercée sur la nature et les femmes. Celles-ci luttent pour se réapproprier leur corps et le rapport à la Terre et au reste du vivant, notamment par l’intermédiaire de rituels sororaux. L’exposition se nourrit de cet « art de la transformation de soi et du monde »  pour accorder le concept de rituel au féminin.

Polysémique et protéiforme, le rituel déploie une forte dimension performative et esthétique où la mise en scène des corps est déterminante. De nombreuses artistes femmes appréhendent justement leurs performances comme des rituels potentiels, des occasions de dessiner leur place – notre place – au sein du vivant par l’intermédiaire de gestes, d’objets, de moments de spiritualités partagées, d’incantations ou de cérémonies ; autant de voies alternatives pour relancer l’émancipation collective, encore.

En hommage à l’ensemble des femmes, majoritaires dans les secteurs d’activité essentiels au cours de la crise sanitaire, actrices de rituels de soin.
Vers le site de l’IAC >>

DURGENCE LAMOUR MAÏTÉ MARRA

À URDLA, Maïté Marra interroge la fabrique singulière d’un nous sur le fil de la parade amoureuse à partir notamment de la figure érigée par le cinéma hollywoodien de Cary Grant.

La proposition se déroule en deux temps, en premier lieu la présentation de Monument 600 dpi, installation immersive composée de dix écrans qui projettent de manière aléatoire soixante films. Le scanner, qui se met en marche pour capter une image à 600dpi, constitue la seule lumière de ces espaces intimes, quotidiens. Il opère comme une machine à cinéma déterminant par mécanisme la durée d’apparition de l’image, éclaire les espaces, sculpte d’ombres mobiles les visages et les corps immobiles. Le visiteur, balayant du regard les différents écrans, est invité à réaliser son propre montage.

Le 14 novembre Monument 600 dpi s’éteindra pour laisser place à DURGENCE LAMOUR et à la figure de Cary Grant, précisément sa performance ambiguë dans North by Northwest (La Mort aux trousses) d’Alfred Hitchcock. La boîte d’allumettes, aux initiales du personnage Roger O. Thornhill, ROT, constitue, dans sa main, l’objet premier du départ du rituel. De son côté Eve Kendall entre dans la danse avec : « I never discuss love on an empty stomach. » Ça matche, ça allume des corps érotisés par les mots et l’image. Pourtant les corps de l’un et de l’autre sont politisés et socialisés par les pouvoirs s’exerçant sur eux. L’enchevêtrement des situations, les glissements d’images se faufilent entre les métaphores, les sous-entendus et les références au cinéma. La flamme de l’allumette qu’on craque aveugle plus qu’elle n’éclaire.

[…] La flamme est aussi bien celle de la séduction que celle du rituel, à l’origine du feu qui brûlera le bonhomme carnaval, marquant ainsi la fin de la saison froide et expiant les maux de la communauté.

DURGENCE LAMOUR est aussi un recueil que le visiteur pourra consulter et dont une lecture sera donnée par Romain Gandolphe le 19 novembre en soirée. Il rassemble des fragments arrachés à leur contexte, des écrits comme autant de souffles, comme ce qui déborde le corps.
Vers la page consacrée à DURGENCE LAMOUR >>

29. 10. 2020 > 31. 01. 2021

IAC & URDLA

IAC : Magdalena Abakanowicz, Bertille Bak, Clarissa Baumann, Tiphaine Calmettes, Charlotte Cherici, Adélaïde Feriot, Amélie Giacomini et Laura Sellies, Célia Gondol, Lola Gonzàlez, Louise Hervé & Clovis Maillet, Shirazeh Houshiary, Suzanne Husky, Maria Loboda, Sandra Lorenzi, Ana Mendieta, Cynthia Montier & Ophélie Naessens, Gina Pane, Lygia Pape, Adrian Piper, Stéphanie Raimondi, Seulgi Lee, Charwei Tsai.

URDLA : Maïté Marra

Maïté Marra,
Monument600 dpi, 2017 

© Maïté Marra

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