– Comment avez-vous découvert l'URDLA ?
J'ai été invitée pour la première fois en 1985 (dans leur premier local près des Brotteaux) pour réaliser mes premières lithographies. Je travaillais le jour et, la nuit, il y avait Bob Wilson qui réalisait lui aussi une série de lithographies (il avait alors une création à l'Opéra de Lyon).
En 2001, nous avons un projet de livre avec Yves Peyré (poète).
Après quelques recherches d'éditeurs, il nous semblait judicieux de proposer à l'URDLA une collaboration, l’atelier nous permettant de faire de nombreux essais pour ce livre qui pouvait rentrer dans une de leurs collections.
– Quelles recherches spécifiques y avez-vous entreprises ?
Recherches spécifiques liées au texte :
Défilement d'un paysage dans un train, image en recto-verso.
Choix d'un papier légèrement transparent pour que les dessins se superposent d'une page à l'autre, comme les reflets qui apparaissent sur les vitres et se mélangent au paysage qui défile à mesure que le train avance.
Recherche d'un papier fin et un peu transparent.
Recherche de la tonalité de l'encre et agencement des images dans l'idée d'un défilement.
– Quelle est votre perception actuelle de l'URDLA ?
Avec l'état de mon travail aujourd'hui je pense que j'expérimenterai plus encore les possibilités de l'URDLA.
Je suis sensible à toutes les rencontres qu'ils proposent.
Ils ont aujourd'hui une belle place dans le milieu de l'estampe contemporaine.
Frédéric Khodja