Pour composer ses gravures, Frédéric Cordier tire son inspiration de photographies et d’observations réalisées dans des sites industriels. Lors de ses visites, l’artiste s’imprègne de l’atmosphère qui émane de ces lieux, afin de la retranscrire sous forme de paysage, en utilisant des formes graphiques évoquant les matériaux manufacturés de façon abstraite. Cet assemblage de motifs et de formes, relevant de l’art optique et parfois du pointillisme, donne vie à une ambiance chimérique, mêlant industrie lourde et phénomènes de visibilité éphémères.
À travers son œuvre, Frédéric Cordier cherche à atteindre une grande efficacité visuelle en jouant sur le rythme et la répétition, le plein et le vide, le noir et le blanc. Il se plait à explorer différents médiums pour créer des papiers peints, composer des vues imaginaires en dessin ou en linogravure, et produire des peintures sur métal perforé.
L’œuvre de Frédéric Cordier fut présentée à l’URDLA en 2013 et 2014, avant d’y être exposée à nouveau en 2019.