1992, Thouars, France
À l’appui d’un réservoir d’images qu’il s’est fabriqué au fil du temps, l’artiste ne cesse de les remettre en jeu dans toute une production d’oeuvres qui multiplie les modes opératoires de
fabrication. Expérimentale, sa démarche, qui l’a entraîné du noir et blanc à la couleur, est fondamentalement adossée à la question de la nature et du statut de l’image.
S’il n’est pas toujours évident de décrypter à première vue ce que représentent les images de Maxime Duveau, c’est qu’elles relèvent de toutes sortes de jeux d’entrelacs de motifs référentiels, ceux-ci déterminant son oeuvre à l’ordre du biographique. Non sur le mode narratif mais dans un imbroglio d’images où s’opèrent la collusion entre souvenirs d’un road movie en Californie, vues de Conflans-Sainte-Honorine, où il a passé la plus grande partie de sa vie, et clichés de ses expositions.