Le projet de l'URDLA, soutenu par une idée utopique « libertaire », m'a immédiatement séduite.
Une perspective nouvelle de création m'était offerte : expérimenter tout en étant assistée par des techniciens très compétents.
J'avais déjà beaucoup illustré pour la presse et les éditions, réalisé des livres d'artistes.
J'ai pu poursuivre à travers la collection « Fil à plomb ».
Étant donné que mon travail porte sur la ville, l'URDLA reste liée à l'inspiration que me procurent les « Gratte-ciel » de Villeurbanne.
- Quelles sont les recherches spécifiques qui ont été entreprises à l’URDLA ?
En dehors des impressions de plusieurs linogravures, j'ai eu l'occasion de faire des essais en lithographie.
Ce qui a compté pour moi, c'est la réalisation de Couverture de façade, une gravure de très grand format en couleur pour la série XXX Ailes.
Les assistants m'ont proposé une manière de travailler la technique du bois perdu d'une manière spécifique en trois couleurs.
Le passage au très grand format a été une étape importante dans mon travail artistique.
De retour à l'atelier, j'ai réalisé d'autres xylogravures en très grand format, imprimées aux baren japonais ou sur une presse.
Depuis, je suis passée à la quadrichromie. L'URDLA reste un lieu unique et important.
Frédéric Khodja